Cette rencontre entre les « fleurs »d’Elizabeth Gilbert Dragic et les céramiques de Zélie Rouby ne doit probablement rien au seul hasard, car elle semble l’expression nécessaire d’une heureuse connivence entre ces deux artistes de la matérialité sensible …. Cette matérialité qui, sous les mains de chacune, prend dimension organique.

La fleur d’Elisabeth Gilbert-Dragic, est objet et sujet plastique très labile, éphémère, comme la peau insaisissable d’une sorte de pensée végétale…. La terre douce et chamottée de Zélie Rouby organisée en bancs-tambours propices à la contemplation et en réceptacles déjà plein, comme un contenu-contenant à moitié matrice et à moitié fruit, comme une cage-écrin pour une âme-oiseau attrapée en plein rêve.


Elizabeth et Zélie peuvent ainsi confronter leurs écritures, différentes certes, mais parfaitement complices, pour un même propos artistique et poétique.