SOUCHAUD
ART
PROJECT
Exposition
© Paulina Fuentes-Valenzuela
@ Paulina Fuentes-Valenzuela
exposition collective
Date
20 juin au 7 juillet 2024
Lieu
Chapelle Notre Dame de L'Île Barbe
Lyon 69009
06 87 95 17 98
Ouverture
mardi > vendredi de 14h00 à 19h00
samedi > dimanche de 10h00 à 14h00
Runes sauvages
Quand l’homme répudia le bison
Depuis la nuit des temps, l’humanité cherche à comprendre et à célébrer sa présence sur terre.
Les runes, qui sont l’ensemble des expressions premières, écrites, dessinées, sculptées sont au centre de cette quête existentielle. Elles ont été ce que les civilisations les plus anciennes avaient en commun. Elles ont été les premiers signes de connivence entre les hommes, pour le partage d’une évidence mystérieuse, d’une sagesse, d’un secret central, d’une information confidentielle d’ordre initiatique. Elles ont alors structuré l’organisation sociale et spirituelle.
C’est ainsi que l’art rupestre a permis aux hommes de communiquer entre eux et de s’élever au sommet de la création avec la nécessité de dompter leur animalité ; c’est à partir de ce moment précis, qu’ils répudièrent le bison.
En divinisant les mystères de la Terre et les animaux, ceux-ci deviennent support de transcendance et l’homme en fait des totems: le loup avide de liberté et de territoires interpellait le chamane, le bison, gardien de la Porte du Nord scellait un pacte d’abondance avec les grands chasseurs, Elhaz, protectrice des valeureux guerriers tombés après avoir vu la lueur létale accompagnait les héros au Walhalla avec ses walkyries, le dragon protecteur, gardien des trésors, maître du feu, de l’eau, de l’air et des secrets de la terre garantissait l’ordre du Monde.
Aujourd’hui, nous pouvons retrouver dans les œuvres des artistes actuels les mêmes ingrédients archaïques de cette beauté originelle incarnée par les runes primitives et sauvages.
Françoise Souchaud
Joëlle Rousselet : peinture
Jean Marc Paubel : carapaces et paysages rupestres
Eric Chambon : sculpture céramique
Evelyne Postic : dessin
Brigitte Long : céramique
Les Staëlens : sculptures
Isabelle Leclercq : céramique
Sabine Feliciano : textile
Elisabeth Gilbert Dragic : sculptures peaux de bêtes
Paulina Fuentes-Valenzuela : photographie
Olivia Ferrand : grand insecte sauvage brodé
Emmanuelle Sage-Lenoir : feutrière