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Runes sauvages

Quand l’homme répudia le bison

28 juin au 7 juillet 2024

Chapelle Notre Dame de l'île Barbe - Lyon 9

Depuis la nuit des temps, l’humanité cherche à comprendre et à célébrer sa présence sur terre.

Les runes, qui sont l’ensemble des expressions premières, écrites, dessinées, sculptées sont au centre de cette quête existentielle. Elles ont été ce que les civilisations les plus anciennes avaient en commun. Elles ont été les premiers signes de connivence entre les hommes, pour le partage d’une évidence mystérieuse, d’une sagesse, d’un secret central, d’une information confidentielle d’ordre initiatique. Elles ont alors structuré l’organisation sociale et spirituelle.

C’est ainsi que l’art rupestre a permis aux hommes de communiquer entre eux et de s’élever au sommet de la création avec la nécessité de dompter leur animalité ; c’est à partir de ce moment précis, qu’ils répudièrent le bison.

En divinisant les mystères de la Terre et les animaux, ceux-ci deviennent support de transcendance et l’homme en fait des totems: le loup avide de liberté et de territoires interpellait le chamane, le bison, gardien de la Porte du Nord scellait un pacte d’abondance avec les grands chasseurs, Elhaz, protectrice des valeureux guerriers tombés après avoir vu la lueur létale accompagnait les héros au Walhalla avec ses walkyries, le dragon protecteur, gardien des trésors, maître du feu, de l’eau, de l’air et des secrets de la terre garantissait l’ordre du Monde.

Aujourd’hui, nous pouvons retrouver dans les œuvres des artistes actuels les mêmes ingrédients archaïques de cette beauté originelle incarnée par les runes primitives et sauvages.
Joëlle Rousselet : peinture

Jean Marc Paubel, Eric Chambon, Evelyne Postic, Brigitte Long, Les Staëlens, Isabelle Leclercq, Sabine Feliciano, Elisabeth Gilbert Dragic, Paulina Fuentes Valenzuela, Olivia Ferrand, Emmanuelle Sage Lenoir

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